Archives mensuelles : décembre 2015

LA PUB NE SIFFLERA PAS TROIS FOIS !

lapubsifflerapas3foisPetite histoire d’une pub retoquée grâce aux réseaux sociaux.
L’humour possède des limites que la récente actualité terroriste réhabilite.
Voici donc un conte défait !

Oh! Joie…
La chaîne de magasin Monoprix a depuis quatre ans choisi de miser sur la joie et l’humour. Des emballages colorés. Des jeux de mots parfois bien sentis.
Le tube de mayonnaise est orné d’un  » Tous en mayo » (tous en maillot) .
Côté fromage, sur le packaging, on peut lire :  » Emmental Français râpé, il est sympa mais il est gratiné… ». On se marre entre deux emplettes.
Il est vrai que faire des jeux de mots avec l’esprit «  Carambar » peut entraîner des effusions de sourire. Qui s’en plaindra ?

Oh! Là là…
La joie peut faciliter la décision d’achat. Oublier la contrainte des courses, on est entouré de musique joyeuse et de calembours frais. Parce que pour l’ambiance sonore,  Monoprix veille aussi à privilégier Henri Salvador et des ritournelles douces où l’on reprend quelques airs connus en mode tranquille. Mais jusqu’où? Jusqu’où ne pas aller trop loin ?

Au secours
Paris face au terrorisme, 130 morts. Pendant ce temps, chez Monoprix, il faut bien aller dans le sens de la vie et tant mieux mais…Les fêtes arrivent. Dans la bande promo qui est diffusée en magasin, il est question du service traiteur. En parler au client mais de façon décalée et amusante, tel est l’objectif du spot qui passe en boucle. Comment capter l’attention du consommateur si sollicité ? Avec une petite phrase. Cette phrase dit  sur un ton de science-fiction : » Mangeons jusqu’à en exploser » !

Kamikaze de la bouffe ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître, une enseigne laisse filtrer un slogan comme » Mangeons jusqu’à en exploser » alors même que des kamikazes se sont fait exploser dans les rues de Paris et près du Stade de France !
Certains clients s’en émeuvent. Ils sont agacés d’entendre cette injonction en faveur de l’explosion individuelle par surplus d’alimentation. L’un d’eux interpelle Monoprix sur Twitter. Monoprix réagit ! Après avoir localisé les magasins où de telles phrases explosives sont distillées par  «  la radio monop »  la marque réplique :  » Bonjour, nous vous remercions pour ces précisions. Les communications vont être arrêtées. A bientôt »

Une morale à cette fable de la pub moderne
Ce que la publicitaire imagine, la réalité peut le dévier.
Après une catastrophe aérienne, les radios ont coutume de s’interdire certaines chansons  parmi lesquelles « comme un avion sans ailes » ; les titres du groupe Les Avions et « Tombé du ciel »
Après un attentat, les marques doivent se surveiller de près. Éviter les formules magiques qui rappellent trop l’actualité. Par exemple vendre la salade de roquette en écrivant « vous avez envie de faire sauter la roquette ? ».
État d’urgence oblige, Gilette ne pourrait pas se permettre « si vous ne voulez pas avoir l’air d’un barbu, rasez-vous ! ».
Heureusement, la loi du marché doit encore marcher avec la loi de l’éthique !
Économiquement correct ? Non, humainement nécessaire !

Qui fournit I’Internet par satellite à l’Etat islamique?
Par Amaelle Guiton

Amaelle Guiton de libération.fr nous rapporte une information du « Spiegel » sur l’organisation de l’EI

Qui fournit I’Internet par satellite à l’Etat islamique ? – Libération Une enquête du «Spiegel» affirme que l’EI utilise l’Internet satellitaire dans les zones sous son contrôle et questionne le rôle des grands opérateurs européens. Lesquels affirment qu’à leur connaissance, leurs infrastructures ne sont pas utilisées sur le théâtre irako-syrien.

 

Le revenu de base universel
est-il le remède miracle qui vaincra la crise?
Par Raphaële Karayan

L’idée de l’arme de dissuasion massive contre la pauvreté fait son chemin, une information rapportée par Raphaële Karayan  de l’Express.fr

Le revenu de base universel est-il le remède miracle qui vaincra la crise? – L’Express L’Expansion En Finlande, les citoyens pourraient percevoir en 2017 la somme de 800 euros par mois, quelle que soit leur situation, au seul titre de leur citoyenneté et à condition d’être en âge de travailler. Le « revenu de base » ferait alors office d’ultime tentative de faire face à la crise.